Au XIIe siècle, la commune qui s’est d’abord appelée « Villar Radulfum » est devenue « Villaroux », appellation apparaissant en 1107. Primitivement, Villaroux, domaine des Roux d’Avallon, était liée du point de vue religieux et économique aux paroisses du prieuré d’Avallon et à ses seigneurs fondateurs. L’imposante bâtisse située au hameau de La Bâtie témoignerait de la puissance de cette famille dans l’histoire de Villaroux. Jusqu’en 1811, la commune s’appelait Villard Roux.
1809 : 2 cloches de l’église ont été refondues après le « rétablissement » du clocher des années antérieures.
1834 : Villaroux compte 302 habitants. On projette d’acquérir un bâtiment de ferme proche de l’église pour y bâtir une chambre consulaire et une chambre d’école.
1836 : le cadastre est renouvelé par le sieur Prallet, géomètre à la Rochette. On projette une mise en adjudication pour l’agrandissement et la réparation de l’église.
1837 : sachant que « Le temple est trop petit et en mauvais état et doit être refait », un architecte a été nommé et chargé de dresser les plans et devis, mais la commune n’a pas la moitié des fonds nécessaires.
1860 : Le 27 novembre, le maire François Vial a prêté serment : « Je jure obéissance à la Constitution et fidélité à l’Empereur. »
1862 : le presbytère sert de « maison communale » et d’école. Vu son mauvais état, le conseil municipal décide de construire un autre bâtiment.
1866 : 3 fontaines sont construites dans le chef-lieu.
1870 : il est noté une grave sécheresse.
1872 : la « maison communale » est construite, comprenant 1 salle de réunion, 2 salles de classes et 2 logements.
1874 : en janvier, de graves inondations rendent les chemins impraticables.
1874 : la culture du tabac est autorisée.
1876 : après de nombreux incendies, la commune acquiert une pompe à incendie et crée un corps de sapeurs-pompiers composé de 30 hommes. La commune octroie gratuitement des pièces de bois aux habitants sinistrés indigents, qui en font la demande, pour reconstruire leurs bâtiments.
1877 : une remise pour la pompe à incendie est construite au centre du village.
1878 : les fontaines de La Bâtie et Gagoût sont construites.
1879 : 2 marronniers de la place de l’église sont abattus à cause de l’ombre et de l’humidité qu’ils apportaient à l’édifice religieux.
1882 : une Caisse des écoles et une commission municipale scolaire sont créées pour surveiller et encourager la fréquentation de l’école.
1883 : on projette d’ouvrir une route entre le hameau de Gagoût et le hameau molletain de Villarbet.
1884 : on projette de déplacer le cimetière et on cherche un nouvel emplacement.
1885 : la culture du tabac, dont l’autorisation avait été suspendue car les agriculteurs lui avaient préféré d’autres cultures plus rentables, est de nouveau accordée.
1886 : tous les élèves sont regroupés dans une classe unique mixte. Le conseil municipal vote la gratification de l’instituteur qui a présenté plusieurs élèves au certificat d’études.
1887 : Villaroux essuie un hiver rigoureux.
1889 : le nouvel emplacement pour le cimetière est acheté.
1891 : l’ouverture d’un bureau de tabac à Villaroux est demandée, considérant que « les habitants de Villaroux usant passablement de tabac, perdent considérablement de temps pour en aller acheter au bureau de La Chapelle Blanche qui est le plus près et qu’ils regrettent avec raison leur temps perdu ».
1894 : le nouveau cimetière est construit.
1896 : l’église est réparée et le clocher reconstruit.
1999 : le toit de l’église a été refait.
2000 : la municipalité achète un équipement informatique: ordinateur, logiciels, traitement de texte.
(D’après L’histoire des communes savoyardes (Ed. Horvath), les registres de délibérations et autres sources)